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1. Plafonner les loyers à 10€/m²

Oui, c’est possible : c’est prévu dans la loi ELAN. C’est à la mairie de le mettre en place et au préfet de déterminer le montant du plafond. 10€/m², c’était le niveau moyen des loyers à Nantes en 2011, avant l’emballement.
Non, ça ne va pas dissuader les propriétaires de louer : la Taxe sur les Logements Vacants est bien supérieure au manque à gagner (plus de 25% de la valeur locative annuelle).

2. Instaurer la gratuité progressive des transports

en commençant par élargir la tarification sociale à toutes les personnes qui ont moins de 1000€ par mois pour vivre
Oui, c’est nécessaire : aujourd’hui, la tarification sociale propose la gratuité seulement aux personnes qui ont moins de 350€ pour vivre, sur la base du quotient familial CAF. Passons ce seuil à 1000€ dès demain.
Oui, c’est possible : à Nantes, cette mesure concernerait les 15% les plus pauvres.

3. Garantir des paniers de courses à 10€ via un groupement d’achat municipal

Oui, c’est nécessaire pour garantir que l’on puisse couvrir nos besoins de la semaine en produits alimentaires de base et d’hygiène pour un montant accessible, sans condition.
Oui, c’est possible, via un groupement d’achat et des points de livraison dans chaque quartier, et le soutien financier de la mairie.

4. Amener des caravanes
de santé dans nos quartiers pour des bilans
de santé gratuits

Oui, c’est nécessaire, parce qu’il est très difficile de se soigner à Nantes , faute de médecins. Il faut aller vers les gens, via une prise en charge sans RDV, sans complication administrative (médecine générale, ophtalmologie, dentaire)
Oui, c’est possible : les MarSoins à St Nazaire le font.

5. Ouvrir des lieux d’accès au droit et d’hébergement inconditionnels

Pour les personnes à la rue, avec des hébergements.
Pour toutes les personnes en difficulté, en fournissant notamment des services du quotidien (laverie, cuisine, …) et une aide administrative pour l’accès aux droits sociaux (y compris le chèque énergie et le fonds de solidarité logement).

1. Stopper l’artificialisation des terres naturelles

Oui, c’est nécessaire : la ZAC Doulon-Gohards prévoit de bétonner 50 ha des dernières terres maraîchères de Nantes.
Oui, on peut quand même loger les gens, en réquisitionnant les bâtiments vides (4500 logements vacants à Nantes), et en construisant sur les zones déjà artificialisées.

2. Arrêter l’extension des surfaces commerciales

Oui, c’est nécessaire : il y a déjà 850 000 m² de surfaces commerciales, c’est suffisant ! Les nouvelles surfaces commerciales mettent d’ailleurs souvent des années à trouver preneurs (Feydeau, Châtelaine, …).
Extension de Paridis, Notre-Dame-de-Bon-Conseil : Privilégions l’aménagement et la rénovation de logements sur ces zones déjà artificialisées !

3. Arrêter de détruire et de vendre les logements sociaux existants

Oui, c’est nécessaire : la loi ELAN encourage les organismes HLM à vendre des logements sociaux et l’ANRU encourage la destruction de logements sociaux au nom de la mixité sociale.
Oui, c’est possible : la mairie peut préempter systématiquement les logements dans les quartiers où les prix des logements explosent, et en racheter certains pour y créer des logements sociaux fléchés vers les plus précaires (PLAI et PLUS).

4. Arrêter les politiques d’attractivité et de métropolisation qui visent à faire croître toujours plus la ville

Oui, c’est nécessaire parce qu’on ne peut pas continuer de concentrer le dynamisme économique dans des grosses villes qui s’étendent, et où les prix explosent pendant que les autres territoires se dévitalisent.
Oui, c’est possible : on peut proposer les services des agents de Nantes Métropole pour aider les territoires autour à attirer des forces vives et développer des activités écologiques et sociales.

5. Interdire la publicité en ville

Oui, c’est nécessaire, parce que la pub contribue à entretenir un système mortifère, et constitue une dépense d’énergie inutile.
Oui, c’est possible : il existe un Règlement Local de Publicité édicté par la métropole.